samedi 5 décembre 2009

Sa lecture de mon texte

il crie! il crie fort... on dirait que cela ne ma fait plus rien, ce vacarme intérieur ne m'assourdit plus, ne me fait plus aussi mal, mais me dérange encore, je me suis familiarisée avec cette tonalité quoique toujours aussi créatif, ce n'est jamais le même son, et c'est toujours la même voix qui ne raconte rien... j'ai pensé à raconter mon histoire! raconter son histoire? comment si je n'ai pas encore vécu la fin moi qui commence toujours par la fin, alors j'imagine ce qui se passe, il existe tant de versions dans ma tête, je vois plusieurs portraits de Zaynab.. Zaynab, qui est moi, suis-je vraiment moi? je ne sais pas encore pourquoi j'écris, je n'ai jamais su ce que je cherche par écrire et j'écris encore, mon ambition est d'être lue, mais plus encore c'est d'être comprise, je viens de découvrir que cet arme dont j'use est tant désarmée, on écrit et c'est l'autre qui te lit, et l'autre comprends, l'autre qui détiens ce savoir qu'on croyait à soi, c'est l'autre qui te lit, l'autre qui décide qui tu es, qui tu peux être, j'écris et l'autre pourra lire entre mes lignes, qui ne sont qu'à lui... ce texte est à lui, et moi j'y suis et alors je ne peux changer ce début qui avait donné jour, je ne peux révéler la cause, je ne peux dévoiler le moment puisque l'autre a déjà décidé... puisque l'autre m'a déjà condamné...

mercredi 18 novembre 2009

Anti-hystérie

je deviens de plus en plus allergique envers les hystériques! je ne supporte plus qu'on pique sa crise prés de moi! leur vacarme m'assourdit, me dérange, me tracasse! leurs crises me dégoûtent! est-ce qu'elles sont entrain de redouter leur existence? tentent-elles de la prouver? ou de la renier encore plus? je ne saurais jamais répondre à cette question tant que ces personnes persistent à rester consciemment inconsciente de leur HYSTERIE! leur ego est entrain de grandir de plus en plus, elles donnent de plus en plus d'importance à leur existence qu'elles s'efforcent à tracer! j'en ai assez de toutes ces personnes qui parlent d'elles, de leurs vies comme s'il n'en existait qu'elle, j'en ai assez de toutes ces personnes qui n'arrivent à voir plus loin que leur "parfait" portrait! j'en ai marre de toutes ces personnes qui s'identifient et s'exposent en public! j'en assez de leur vacarmes mi-hystérique mi-égocentrique, j'en ai marre de cette hystérie indirecte! piquez votre crise! piquez une vraie crise! qu'elle en soit la dernière la définitive! et libérez nos sens de votre vie racontée et jamais vécue! j'en ai assez de justifier votre hystérie! j'en assez des hystériques qui n'ont pas encore osé piquer leur crise directement! je vous déclare mon allergie contre toutes vos histoires, de ce théâtre que vous n'avouez, de votre vertige qui anesthésie et paralyse provisoirement, j'en assez de ces suicides qui n'aboutissent jamais! et de votre dépression encore incapable de vous faire taire! taisez-vous enfin! éteignez ce vacarme!

mardi 13 octobre 2009

Tais-toi!

Il faut peut-être se taire que de ne rien dire, c'est la seule phrase que répète cet écho intérieur... non pourquoi mentir Zaynab! ce n'est pas la seule, et peu importe ce texte que j'écris, il n'aura pas la même beauté qu'avant parce que cette phrase n'est pas tout à fait vraie, elle n'est pas vraie du tout. il y a plusieurs voix que je fais semblant de ne pas écouter, je n'ai pas envie d'être rancunière ni d'être idiote, je n'ai pas envie de pleurer même si il y a quelques heures je voulais tellement pleurer, non Zaynab, pourquoi tu mens encore! je ne voulais pas pleurer, j'avais envie de sangloter de me jeter dans les bras de quelqu'un, n'importe qui, ce mendiant que je vois toujours prés de l'immeuble, je voulais qu'il me prenne dans ses bras et que je pleure, il m'aurai compris, non je me mens encore il n'aurais rien compris, mais il aurait su me consoler, il aurait réagit, il aurait fait quelque chose, non! non! Zaynab il n'aurait rien fait! oui je sais il n'aurait rien fait et de toutes façons je n'aurais jamais osé me jeter dans ses bras, d'ailleurs je l'ai toujours trouvé répugnant! il na m'a jamais convaincu comme mendiant, je n'ai jamais eu pitié de lui, et .. et pourquoi je parle de lui maintenant? je ne comprends plus rien... si si je comprends, je comprends très bien, j'ai envie de ne pas écouter l'écho qui persiste et qui me dit : Zay, tu n'es qu'une grosse conne! qui ne sait pas parler, qui a toujours cru avoir ce qu'on appelle l'art de parler, mais qui n'a tout juste que cette art de d'imaginer, une imagination stérile, stérile, stérile!
en ces instants, je me sens curieusement furieuse! furieuse contre moi en premier lieu et en colère contre moi en second lieu! je suis ... je ne vais pas puiser de la langue, et m'épuiser et chercher tous les synonymes qui traduiront cet étrange sentiment rempli de fureur, de tristesse, d'idiotie, de peur... et l'idiotie est un sentiment Zaynab ? oui c'est un sentiment, je le dis, et ne l'assume et après tout! Toi qui parle en moi tais-toi! tais-toi! j'ai envie juste d'un petit moment de paix... que je ne trouverais jamais! je sais!

samedi 3 octobre 2009

Entre tes mains

Seule? je me pose plusieurs questions et je suis seule, seule dans mon esprit, seule dans mon imagination, que sera demain? à quoi ressemblera-t-il? serai-je la même? serai-je avec les mêmes? y aura-t-il ces mêmes personnes qui existent dans ma vie? aurai-je ces mêmes pensées qu'aujourd'hui? et les visions de demain? seront-elles vérités? je ne sais plus quelle sera ma vérité? je ne sais plus ce que je veux? je me sens confuse, je me sens perdue, entre mes idées reçues, mes valeurs, ce que j'aime, entre la vie, entre ma vie, et ma mort... y a-t-il une mort? j'ai jamais cru à la mort, je ne crois qu'à la mort des autres, je ne crois qu'à la mort des étrangers, les gens que je connais ne meurent pas, les gens que j'aime ne meurent jamais, les autres disparaissent un jour et on peux s'attrister de leur départ, on peut penser au notre, mais ce n'est pas plus qu'un passage pour moi, je crois toujours en l'existence de ma grand-mère peut-être parce que je ne l'ai pas vu mourir, peut-être parce que je n'ai pas assisté à ses funérailles, je n'ai jamais cru à la mort de mon grand-père, pourtant j'avais vécu ces funérailles, je n'ai pas vu le cadavre, je ne l'ai pas vu agonisant, et dans ma mémoire, il parle toujours, je suis dans ses bras, j'ai toujours cru en sa présence après la mort, je me disais qu'il allait apparaître dans l'un de mes rêves, qu'il viendra me parler, me voir, le jour où il est mort j'ai tellement pleuré, j'ai pleuré longtemps et je me suis rendu compte pour la première fois que la mort pouvait nous attaquer aussi, j'ai senti que toutes ces personnes que j'aime pouvaient partir un jour, mais partir où? pour moi ce n'était pas plus qu'un passage, pour moi mon grand-père s'était tout juste fait disparaître le corps, son corps s'est dissipé, son âme non! le jour où l'homme qui a acheté sa maison est venu nous dire qu'il ne pouvait pas dormir parce qu'un homme est venu les chasser la nuit, parce qu'un fantôme était venu, j'étais heureuse, je me disais que c'était lui, que c'est la preuve qu'on ne meurt pas, il est juste là, quelque part entrain de nous guetter de l'au-delà, ou il a peut-être mieux à faire, il est entrain de vivre... mais le jour où j'ai pensé que moi aussi je pouvais mourir, je me demandais ce que cette mort était? je me demandais ce que c'était d'être dans une tombe seule, je me demandais si je pouvais supporter cela, la mort qui était un passage pour moi est devenu un terme obscure, je pensais aussi à la vie, aux gens que je laisserais derrière moi, je leur manquerais? serais-je une absente pour eux ? celle qui est partie? un fantôme? une revenante? une immortelle peut-être? celle à qui on penserait longtemps après le départ comme je pensais à mon grand-père? on s'habituera à la fin... on finit toujours par s'habituer... moi je pense toujours à mon grand père, moins qu'avant mais je pense encore, il m'arrive de verser des larmes pour ma grand-mère... et je pense à demain, au demain qui précédera ma mort... qui serai-je? pourquoi on vit? aurai-je cette même fougue que j'ai pour la vie? aurai-je cette même passion pour ce passage qui me mènera quelque part.. je dirais paradis... oui je dirais Paradis, enfer ou ciel qu'importe! cela a de l'importance! je dirais paradis... et demain ... oui demain je serais moins seule... je serais avec toi... toi qui me lis... toi qui pense que tous mes écrits sont à toi... je serais avec toi... je serai avec toi et tu seras avec moi! tu me liras encore... il y aura plus de questions... et peut-être des réponses... et je serai avec toi... et mon livre entre tes mains... entre tes mains, je serais!

dimanche 20 septembre 2009

Demain a parlé à mon hier


Aidek amobarak said… c’est parce que j’entends cette phrase que je pense à mon lymphome ? Ou c’est juste ma nostalgie envers mon Hodgkin, ma maladie, mon traitement, mon hôpital, mon sérum, mes médicaments, mon médecin, mes infirmiers, mes vomissements, mes douleurs, mon asthénie, ma fatigue, ma faiblesse apparente et ma force intérieure?
Oui tu as raison, personne ne peut aimer cela, personne ne peut avoir une nostalgie envers une époque si triste de sa vie, personne n’osera revivre cette expérience et personne ne pourra croire qu’on peut aimer une telle expérience, que ce n'était pas que tristesse!

Tout a commencé à partir de cette fête… c’est le repère temporel que je retiens, aidek mbrouk, je voyage à rabat le jour de l’aid, la douleur commence à se sentir au train, je porte mes valises, je vais à l’hôpital et ce sera une longue histoire avec l’hôpital, cela durera quelques mois, ce n’est pas toujours le même mal, ce ne sont pas les même médecins, les même spécialistes, les mêmes analyses, le moment de silence durera longtemps, je le croyais éternel, je pensais que j’allais rester souffrante, et patiente… mais j’étais guérie quelque temps après... Non ! J’étais en rémission, je ne peux encore me permettre de dire que je suis guérie, je dois prouver ma guérison, prouver que le mal me quittera à jamais… mais le mal que serait-ce ? Et si on aimait son mal ? Si on était épris d’un vécu qui nous a tant fait souffrir ? Je l’espère presque ? Je le veux des fois… oui j’aime quand j’étais malade ! J’aime quand la faiblesse m’habillait de force mais aujourd'hui pourquoi penser à toute cette histoire ? Pourquoi je suis inquiète ? Est-ce que c’est parce que c’est laid ? C’est ce repère temporel qui fut le début ou parce que mon contrôle se rapproche ! oui j’ai peur malgré tout ce que je peux dire, j’ai encore peur, et je suis encore dans la maladie, dans cette vague, je ne suis pas encore arrivée à retrouver mon état d’avant, je pense beaucoup, et je ne serais comprise! Personne ne pourra comprendre, ne pourra m’écouter si je dis que j’ai peur de tomber malade mais que j’aimerai retomber malade! ma mère ne veut pas croire à ça, ma sœur essaie d’interpréter cela d’une autre façon mais il n y a aucune interprétation, je l’aime tant et je ne l’espère! je l’aime encore puisqu’il m’a permis de surgir de moi, j’étais moi aussi comme cet écrivain, en manque de moi ? j’étais à ma quête, et Thomas m’a aidé, Hodgkin ma donné sa main, je ne l’ai pas tenu pour longtemps, je ne l’ai connu, je ne l'ai connu que quand il était moribond, et mourant! Je l’ai tué ? Oui … pour retrouver ma vie ! Mon médecin me dit qu’un de ses malades était guéris mais n’a jamais pu vivre loin de l’hôpital, il trouvait toujours un pretexte pour revenir à l'hôpital, et à la fin il s’est suicidé, puisqu’il n’a pas trouvé sa place ! moi je n’aime pas l’hôpital, au début je vomissais juste en le voyant, aujourd’hui je deviens apathique, j’essaie de faire semblant de ne pas m’intéresser à cet hôpital, c’est encore un combat au fond de moi, j’essaie de ne pas fixer mes instants à l’hôpital, de ne pas les vivre vraiment, de ne pas me souvenir de ces gens présents, ne pas le cadrer, ne pas parler, je passe rapidement… j’ai envie juste de faire un passage… en sortant je prends mon temps, je guette de loin la chambre où j’étais hospitalisée, et comme toujours je pense à un texte que j’avais écris tout en regardant du coté de ma chambre l’entrée de l’hôpital où je suis maintenant… sans le savoir en écrivant ce texte j’étais entrain de me guetter, de guetter Zaynab qui était entrain de regarder à cet instant… ce jeu de temps m’a tellement épris, ce présent qui devient passé et qui était futur, cela m’a toujours fasciné, et je n’ai jamais cru en cette notion de temps qui va de l’avant, j’ai toujours pensé que le temps n’existe pas, que le demain a peut-être servi un hier avant qu’il ne soit présent…
Je sens aujourd’hui que j’ai servi mon Hier, mon arrière hier, le défunt passé qu’on enterre pas, je l’ai servi à travers mes visions qui avant, étaient pour moi rêves, elle se sont réalisées… c’est compliqué! C’est un cycle! Je ne pourrais dire qu’hier était le début ni que demain sera la fin… le présent est Moi, le présent est une vie ! [...]


à suivre ...



à

[...]


La vie est tellement complexe, je ne sais plus si c'est l'envie d'écrire qui prime aujourd'hui sur ma vie ou celle de me laisser lire! je me suis longtemps livrée à travers mes mots mais m'a-t-on lue? m'a-t-on comprise? mais si je prends le risque d'écrire, c'est que je prends le risque de me laisser lire, lire et interpréter par les autres, ... nous sommes mais ce sont les autres qui nous regardent, les autres qui nous écoutent, et j'écris et c'est l'autre qui me lit et j'aimerais bien me mettre à la place des autres pour mieux me voir! l'enfer c'est les autres, je devrais peut-être ne plus me soucier de cet altruisme, je devrais peut-être me livrer à moi même avant de me livrer à l'autre.. j'ai toujours ce sentiment que l'autre ne comprend, et c'est peut-être moi qui n'explique et l'autre a toujours l'impression que je n'explique pas assez mais c'est peut-être lui qui ne fait pas d'effort pour comprendre! serais-je une image floue ? un texte squizophrénique ? je suis peut-être entrain d'écrire usant de cette langue que l'autre ne comprend pas, que l'autre ne parle pas, que l'autre ne veut pas apprendre! j'aimerais pouvoir être mon reflet, me mettre dans mon miroir pour voir vraiment qui je suis, comprendre d'où vient la confusion de l'autre... La vie est tellement complexe! pourquoi j'ai écris cette phrase? écrire serait fixer la vie , je viens de lire cette phrase dans un livre, mais lire que serait-ce? me fixez-vous en me lisant ? mon image est saisie à travers mes mots, à travers ce semblant de sens que je compose? suis-je vraiment celle que vous regardez?

vendredi 28 août 2009

De plus en plus en plus seule, sérénité apparente, tout n'est qu'apparence... je relis ce qu'un jour j'ai tenté d'écrire, je découvre qui je suis... qui j'étais, je me sens un peu perdue entre l'image que je suis, celle que je veux être et celle que je crois être... mes pensées sont encore là à me torturer, à me ronger, et mes acouphènes... mes chères acouphènes ne cessent de me crier, je fais semblant de ne plus les écouter, de ne plus les entendre... mais je les écoute, et je comprends et je suis fatiguèe d'expliquer, fatiguée de vouloir comprendre, de vouloir justifier, les causes m'épuisent,et les conséquences me torturent, j'en ai marre de poser des questions, j'en ai marre de jouer à ce QCM, j'en ai assez de m'efforcer à trouver un réponse, j'en ai assez de jouer au même jeu, sans jamais perdre, sans jamais rien gagner, mes pensées m'épuisent, mes acouphènes me suspendent, non! mes acouphènes me griffent, mes pensées m'étranglent, et ces instants éphèmeres ne sont pas éphèmeres! ils persistent encore, et m'emprisonnent encore, je suis possédée de mon hier, je n'ai pas su faire le deuil? je n'ai pas pu tourner la page? je ne veux toujours pas la tourner? je me sens encore incapable de le faire? est-ce une nostalgie? est-ce un amour perdu? je serais la veuve d'une envie? la défunte d'un suicide involontaire? l'enfant d'une vie prémonitoire? à qui poser mes questions? qui pourra me répondre? qui osera expliquer... et comprendre?!

jeudi 27 août 2009

Amour de Soi


Remords ou regrets
Le rêve trêve
La réalité ne continue
Et attend…
Attend-moi
vas-tu ?
Mes yeux se referment
Mon regard, regarde !
Emplie toi !
Des autres,
Tu es
Et nous sommes !
Je ne dirais
Je te dirais
Mais tu lis
Tu ne comprends pas !
Je t’écris
Mes mots se taisent,
Et tu ne m’écoutes pas…
Le soupir, souffle
De demain
D’hier.
Le temps
Une seconde
Qui ne saura
Être première !
Tu me lies…
Je suis ton nœud
Transparent,
Ton complexe
Apparent.
Tu ne comprends !
Tu ne comprends !
Et je n’explique pas
Ce pas !
Prétention ou vanité ?
Narcissisme et égoïsme ?
Ce n’est qu’un amour de soi
Qui tend
Vers moi
Et attend
Cette réalité
Illusion vraie !
Tu me lis
Tu ne comprends pas
Tu ne m’aimes jamais
Et tu sais
Que je ne te hais
Que je ne t’aime
Que je suis toi
Mais que jamais
Tu ne seras moi !

lundi 10 août 2009

Un moment de silence


je n'ai pas écris. je n'écrirais aujourd'hui. je veux faire cet exercice de dictée, écouter cette voix et la transcrire, et apprendre de mes fautes. lui. moi. pourquoi? tant de Mois? en septembre. je dirais une tôle, et de la poussière. je crois en lui et je crois en moi. je crois en Toi, tu seras là les yeux brillants. je ne sais quels sont les critères, de choix, de jugement, je ne veux me mettre à la place du créateur. que serait être Moi. un amour. une passion. un péché. un crime. aller jusqu'au bout. puiser du fond. s'écouter. parler à Dieu. supplier. adorer. que serait d'aimer. être enfant. une forte Musique. écrire. lire. lire la vie. que serait une vie? que serait une mort? et le temps? je me réveille. je pense. je prends ce petit déjeuner et sans conséquences je m'habille. le kitsch enveloppe ce monde, enveloppe ma vie. et les questions kitsch. et les réponses kitsch. je pense toujours à ce qui pourrait se passer. je prévois ma vie. je prévois sa réponse avant de savoir ma question. son regard me porte. je suis peut-être plus rêveuse que lui. utopiste. je suis peut-être plus sensible. la haine. la rancune. le pessimisme, cet optimisme au degrés élevé. avec lui. et sans lui. j'essaie d'imaginer. que serait-ce une vie? que serait un demain sinon que des instants qui un autre demain se conjugueront au temps imparfait?

samedi 21 février 2009

Toucher le néant

Lettres… mots…chansons…rythme différent… ce sont quelques ingrédients pour une folie sereine de sensations… un sentiment peut-il tuer ? Peut-il m’emporter au-delà ? Au-delà, au-delà de moi-même, au-delà de tout ce monde… au-delà de cette époque que nous vivons, au-delà de ce temps… je me sens dans une autre ère… est-ce un rêve ? Est-ce réel ? Je n’arrive encore à distinguer entre cet abstrait, ce concret ? Entre cette vérité et ce virtuel, puisque tout commence dans nos pensées, nous rêvons tous de notre réalité avant de la vivre, nous dessinons tous notre dessein avant de le parcourir, de l’emprunter, et nous prévoyons toujours, on s’attend tous à ce que demain soit notre présent, cadeau du temps, on rêve de l’instant prochain, on le façonne, on le sculpte, on le guette on y aspire, et tout cela ne serait-il pas virtuel ? Enfant de notre propre imagination qui elle-même a été encouragé par notre passé, notre vécu, qui précède notre réalité? Le rêve ou l’expérience ? Je ne sais plus qui précède l’autre, qui en est plus responsable sur nous, sur notre vie … sur ma vie aussi… je vois ce rêve, de le toucher, de l’écrire, l’incruster sur les pages de ma vie… j’essaie de le vivre, et je sens que je le vis, mais je ne sais plus est-ce un rêve que je vis ou une vie dont je rêve ?

vendredi 20 février 2009

وصية العوسج

بعين مغمضة
و نفس غافلة
نبض قلبي موتا
و تكلمت روحي صمتا
فحملت بيدي الجمود
و قبلت الشوك
و وجهت الإتهامات إلى نفسي
قتلت نفسي
و شيعت جنازة نفسي
بكيت نفسي
جعلت من الحياة كفنا لنفسي
صليت لنفسي
دفنت نفسي
ثم دعوت لنفسي ...
و ذرفت الدمع على الشوك المنثور قرب قبر نفسي
أعلنت احداد على نفسي
شربت القهوة السوداء
أطفأت نيران الموسيقى
قاطعت العالم و الناس
من اجل موت نفسي
...من أجل الفقيدة نفسي
ثم بحثوا عن قاتل نفسي
و اتهموني بقتل نفسي
و حاكموني لقتل نفسي
فبرؤوا نفسي مني
ثم أعدموني لقتل نفسي
و شُيعت جنازتي... و لم يبكيها أحد
دفنوني في قبر نفسي
لم يدرف الدمع أحد
و كفني ... هو نفسي
لم يُسق الشوك
لم يدع لي أحد
لم يُعلن الحداد... لم تشرب القهوة السوداء
لم يُقاطع أحد العالم و الناس من اجلها
... "من اجل الفقيدة "أنا
و لم يزرني أحد في قبري ... سوى نفسي
و أيقظتني نفسي من سباتها
قتلتِ الموتَ نفسي
فهربنا من القبر أنا و نفسي
قبلنا الشوك ... فصار زهرا
مشينا فوق الزجاج ... فصارت أقدامنا أجنحة
و قاطعنا الموت ... أعلّنا الحداد على موت الموت
و شيعنا جنازة الموت
لم يُذرف الدمع
لم يُكفّن الموت
..و
و دفّنا الموت
ما زلنا نزوره
نُدفن معه
ثم... نهرب من قبرنا

samedi 17 janvier 2009

Note musicale

Une musique, une parole l'accompagne, un rythme, une mélodie, une note musicale, elle se répéte, elle continue, un leger silence l'arrête et l'aide à reprendre, encore un rythme, un autre rythme, une musique douce, m'apaise, elle se constitue, elle est entrain de naître, de découvrir le monde, elle cherche sa voie, cette note continue, se dévellope, grandit, change, et mute, je l'écoute, elle me fait taire, mon silence me la présente, shut! elle raconte une histoire et je crois la vivre, je concrétise ce son, je le dessine, je façonne ce vacarme doux en images, j'essaie de comprendre les faits, j'essaie de comprendre l'histoire, la note continue, la musique crie et s'adoucit, elle est presque finie, presque tue, et ... reprend encore, aucune voix, aucune parole, et même pas un silence, juste un début qui annoce forcément une fin, c'est presque fini, la note se répéte, se tait... et continue!

mardi 6 janvier 2009

Entre Deux mondes..

Vacarme, confusion, hésitation, plusieurs idées, plusieurs pensées se bousculent dans ma tête, je ne vois plus clair, je rêve, oui je rêve, je vis dans un monde qui n'existe pas, qui n'a pas encore éxisté et que j'éspère, et je ne sais pourquoi je l'éspere, je l'ai déssiné, je l'ai façonné, je le sculpte, et j'attends de le toucher en réalité, en vrai, je veux juste lui dire Existe! Viens vers moi ! Sois réalité! Je sens que je suis passée du mauvais chemin ; je sens que j'ai choisi la bonne voie mais que je ne suis pas encore arrivée, c'est un parcours sans arrêt, sans pause, je ne me suis pas encore arrêté, je ne me suis pas donné le temps de me reposer, de respirer... j'en fais trop c'est ça? je me pose trop de questions? je ne sais pas comment il faut que j'agisse! je sens que je perds mon temps à vivre une vie qui ne me reconnaît pas, je sens que je ne joue pas bien mon rôle, je veux un autre rôle, un autre vacarme qui me dicte mes actes... confuse, indécise, j'hésite, j'hésite entre ce monde que je vis et celui que je suis entrain de dessiner, ce rêve me berce tant, je n'espère que ses bras, être enlacée, serrée en ce monde, invisible dans le mien, dans ces jours que j'accumule, ces dans ce rêve que j'éxiste, je le feuilleterais encore, je fixerais mes rêveries, je marquerais toutes ces images et ... je tournerais certainement la page!

vendredi 2 janvier 2009

Vacarme...

Ssssssssssssssss ou presque cela…un semblant de bruit… un son qui s’impose, et qui persiste…sssssssss..il continue, je fais semblant de ne pas l’entendre, sssssssssss ce fond de bruit persiste, m’empêche d’écouter le monde, m’empêche d’écouter l’autre ssssssssssss il continue, il me parle, et je ne le comprends pas, je ne veux nullement comprendre, je ne veux l’écouter sssssss il crie encore et encore, me noie dans ce noir, me noie dans ce vacarme que je ne comprends pas…sssssssss vacarme tais toi, tais toi ssssssssssss vacarme ou arrière son ou juste ce sssssssssss je n’arrive à le faire taire, je ne veux l’écouter, ce semblant de pensée, cette presque idée, je ne veux apprendre cette langue, sssssssssss en rêves et en réalités, je l’entends toujours, sssssss et je n’arrive plus à m’écouter, je n’arrive plus à sssssssss parler, à le ssssssssss il est encore là, il continue à crier sssssssssss je me suis habituée à ce semblant de bruit, à cet ssssssss arrière son et je ne ssssssss sais plus ce que c’est que le sssssssss silence, je rêve de ce moment de paix ssssssssssss de sérénité ssssssssss je l’entends sssssssssssss et je ne l’écoute pas ssssssssss vacarme, encore ssssssssss et encore ssssssssVAsssssssCAsssssss RME sssssss ou presque ça!