vendredi 16 juillet 2010

écho sans voie

je ne sais plus pourquoi j'écris, de toute façon je sais que personne ne liera! personne ne prendre la peine de déchiffrer mes maux, ils sont invisibles, ils sont muets. je me sens seule, et ce n'est pas la première fois, je me sens très seule, je me sens extrêmement seule, je me sens invisible par le monde et par tous ceux qui me sont chers.. je suis dans le blues, dans le noir, au fond du gouffre comme dirait Baudelaire, et il pleure dans mon coeur comme il pleut sur la ville, et moi aussi comme Verlaine je ne connais pas cette langueur, je ne sais pas ce qui l'engendre! ou si! je sais, je sais! ce sont mes acouphènes, je ne me fais plus écouter, on pensera toujours que le front joyeux ne cache pas cette langueur extrême, mais moi ce n'est pas une fièvre d'amour que je vis, ce n'est pas une tristesse de passage, ce n'est pas l'ennuie, ce n'est pas tout ce qui fait pleurer une personne, c'est le vide qui s'accumule, le froid qui me crame, la longueur de ce temps qui passe vite, et ce sont toutes ces voitures qui passent, tous ces poêmes que je ne lie pas, tous mes pleurs qui agonisent, tous mes malheurs conscients, c'est hier mais c'est aussi un présent! et si je parle, si je n'écris, on va me blâmer parce que je donne une voie à mes larmes et parce que je trempe de sang ma voie... lisez moi! ne m'écoutez pas